La ville : un plateau de jeu ?

Mon mémoire porte sur une étude des espaces ludiques dans la ville.
Les designers transforment les espaces publics de manière ludique avec des jeux implicites et accessibles à tous. Ils vont au delà de simples aires de jeux réservés aux enfants et naviguent entre parcours, micro-architecture et signalétiques pour que le jeu nous accompagne au quotidien.
Dans quelle mesure ajouter des règles aux contraintes que l’urbanisme impose déjà pourrait-il paradoxalement permettre aux usagers de se réapproprier l’espace ?


La ville est le plus grand terrain de jeu inventé par l'homme
Alfred Sauve, économiste et sociologue
Imaginez une ville où les rues, loin d’être de simples voies de circulation, se transforment en espaces de stimulation récréative, et où les places publiques deviendraient des scènes vivantes d’échange et d’amusement. Chaque coin de rue pourrait inviter à la découverte et à l’expérience ludique. Cependant, cette aspiration se heurte à la réalité d’un urbanisme souvent rigide, structuré et codifié par des règles. Depuis l’urbanisation moderne au XIXe siècle, la ville a été conçue pour être régulée et ordonnée. L’émergence des premiers plans d’urbanisme a introduit le zonage, divisant la ville en secteurs fonctionnels : travailler, habiter, circuler et se récréer. Cette approche visait à répondre à la croissance rapide des populations urbaines en créant des espaces adaptés à des fonctions précises.
Ce zonage impose des normes strictes, limitant l’improvisation et l’interaction spontanée. Les espaces publics deviennent cloisonnés, et le jeu, relégué aux parcs ou aires dédiées, est souvent perçu comme inapproprié dans d’autres contextes.
Aujourd’hui, l’urbanisme évolue vers des modèles plus flexibles et inclusifs, intégrant des concepts tels que la ville résiliente et la ville du quart d’heure.
Mais qu’est-ce que le jeu, exactement ?
Il peut être défini comme une activité libre et volontaire, guidée par des règles explicites ou implicites, qui favorise l’exploration, la créativité et l’interaction. Souvent associé à l’enfance, il est en réalité un besoin universel qui transcende les générations et les contextes.
Dans quelle mesure ajouter des règles aux contraintes que l’urbanisme impose déjà pourrait-il paradoxalement permettre aux usagers de se réapproprier l’espace ?
Nous explorerons cette problématique en analysant les maux de la ville et les bénéfices du jeu, nous poursuivrons avec les différentes formes d’appropriations de la ville. Nous nous interrogerons enfin sur les limites des règles et du jeu pour le bien-être collectif.
Durant la phase de mise en page de mon mémoire, j’ai eu à faire à un petit soucis : Au début, quand j’étais encore dans l’étape de conception, où je cherchais le style a attribuer, j’ai fais mon sommaire.
Sauf qu’au début, puisque je n’avais pas fini entièrement j’avais mis une pagination au hasard.
Mais bien sûr, je n’ai pas fait attention à relire cette pagination. Celle-ci était complètement fausse alors que mon mémoire était déjà imprimé.
J’ai donc pensé à faire un marque page qui disait : LE JEU COMMENCE ICI ! (Il y avait bien sûr au dos la réponse – comme un jeu d’énigme – avec la vraie pagination)
J’ai donc retranscris la mentalité de mon mémoire et transformé cette mal adresse en opportunité d’accentuer cette notion de jeu.
Mes Inspirations :
- The 100 Architects
- Les Folies de la Vilette
- Les parcours implicites












Mots clés :
- Jeu
- Architecture
- Enfants
- Aménagement paysagé
- Coloré
- Signalétique
- Participatif
- Design ludique